Le 16 mars

La jeune fille et la Mort, 1900 (photo Pictify)

« Stokes ne se contenta pas seulement de peindre. Elle écrivit « Hungary » avec son mari, illustré par ses peintures de personnages en costumes traditionnels. Et en 1912, la compagnie W. Morris fit une tapisserie de son projet (Manchester). Un texte en lettres allemandesest mêlé à une bordure : « Honneur aux femmes qui tressent et mêlent des roses angéliques à la vie terrestre. »
in "Women in Tate Gallery"

Marianne Preindlsberger Stokes (1855-1927)

D’origine autrichienne, Marianne étudie aux Beaux-Arts de Munich, puis de Paris. Elle accompagne son amie peintre, Helena Schjerfbeck, à Pont-Aven où elle rencontre son futur époux, le peintre anglais Adrian Stokes. Le couple rejoint la communauté d’artistes de St Ives, en Cornouailles, avant de séjourner auprès d’un autre groupe au Danemark. Les voyages se succèdent en Europe ; la Hongrie leur inspire un livre que Marianne illustre.
Les premières œuvres de Stokes révèlent l’influence des naturalistes français, puis l’artiste peint quelques scènes de genre bucoliques avant de se plonger dans le monde médiéval, religieux et mythologique, se rapprochant ainsi des préraphaélites. Elle privilégie les figures féminines en costume. Stokes utilise les techniques du gesso et de la tempera.
Son œuvre, qui force l’admiration des critiques, est exposé régulièrement en Europe et l’Exposition universelle de Chicago lui décerne une médaille en 1883.


Portrait de Lady Irene Stockes, sans date (photo Myartprints)


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