Le 30 avril

Rêverie, 1967 (photo Musée Ketterer)

« Â Après la Seconde Guerre mondiale, Roeder tira son inspiration de la période d’internement àPadula (1944-45) : chacun des quatre reliefs de « Â Padula  » (1945-46 ; 1949) représente trois jeunes filles nues dans les douches du camp, leur corps et leurs bras bougeant avec grâce sous le déluge de l’eau.  »
Eric Ranfft. « Dictionary of Women Artists  », éd. Delia Gaze, 1997

Emmy Roeder (1890-1971)

Emmy étudie le dessin et la sculpture avec le sculpteur allemand Bernhard Hoetger. Elle se rend ensuite àBerlin où elle fréquente de nombreux artistes, dont Käthe Kollwitz, avec lesquels elle devient amie. En 1920, elle épouse l’artiste Herbert Roeder et part avec lui àRome. L’adhésion de son mari au parti national-socialiste n’empêche pas les nazis d’interdire àRoeder toute exposition et de détruire une partie de son œuvre. A la Libération, les alliés l’envoient dans un camp de prisonniers dont elle ne sort que grâce àl’intervention acharnée de ses amis artistes ; elle rentre en Allemagne en 1950.
Son œuvre, très moderne, est expressionniste ; la sculptrice simplifie les formes afin de ne garder que l’essentiel et de parvenir àune stylisation pure. Roeder participe aux expositions majeures organisées en Allemagne.


Tête de jeune fille, 1961-67 (photo Artnet)


Conception et rédaction Josée Rodrigo | Réalisation technique Scup avec Spip | Plan | Espace privé | Editeur | Nous écrire
.