Le 15 mai

La troupe -détail-, 1965-66 (photo Toni M. Gonzalez)

« J’étais née artiste. Ensuite, j’ai dû expliquer à tous simplement ce que cela signifiait. », revendique-t-elle.
Marisol Escobar

Marisol Escobar (1930 - 2016)

D’origine vénézuélienne, Marisol naît à Paris dans une famille aisée qui mène une vie de bohème entre l’Europe, le Venezuela et les États-Unis. Soutenue par son père, elle étudie dans une école d’art de New York et passe une année d’études à Paris. Sa foi catholique et ses croyances (miracles, mystères) influencent sa vie et ses créations. Escobar s’engage aussi politiquement, dans la lutte contre la guerre du Vietnam par exemple.
De la peinture expressionniste abstraite, Escobar passe à la sculpture –terra cota, bois- et aux compositions réalisées avec différents matériaux et objets –ses propres habits, des photos, des animaux factices…-. Dans les années 60, elle rejoint les artistes du Pop Art. A chaque période, Escobar reste marginale par la touche d’humour qu’elle apporte –ignorée par l’expressionnisme abstrait-, par l’appropriation de certains éléments de l’art précolombien, par l’utilisation de matériaux insolites et parce qu’elle n’hésite pas à remettre tout son travail en question –Italie, 1959-.
Ses œuvres obtiennent un grand succès, elle expose aux États-Unis et au Venezuela ; certaines sont achetées par les grands musées américains.


Femmes et chiens, 1964 (photo Artodissey1)


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