Le 16 mai

Portrait Dorothée van Hertzeele, sans date (photo Museumlandschaft Hessen Kassel)

« Cécilia » et « La Vierge avec l’Enfant », 1811, démontrent son talent et son courage à débuter par la peinture d’histoire.
La composition peu conventionnelle de « Sainte Cécilia » fut considérée comme une « erreur » par ses contemporains. Elle s’était peinte elle-même pour Cécilia, idéalisée et avec une guitare à la place de l’attribut habituel d’un orgue. »
Baerbel Kovalevski. « Dictionary of Women Artists », éd. Delia Gaze, 1997

Caroline Bardua (1781-1864)

Recommandée par Goethe, Caroline suit les cours de l’École de dessin de Weimar, puis des cours privés. Elle devient l’amie de Johanna Schopenhauer, de Caspar Friedrich et fréquente le cercle d’intellectuels et d’artistes qui entourent Goethe. Célibataire, Bardua vit avec sa sœur. En 1843, elle ouvre, à Berlin, le premier café littéraire et artistique réservé aux femmes célibataires. Très indépendante, elle voyage seule à travers l’Allemagne et l’Europe.
Les portraits de Bardua obtiennent un grand succès, mais la peintre réalise également des allégories et des toiles historiques –genre accaparé par les hommes-. Un autoportrait et un portrait du peintre Friedrich révèlent son anticonformisme : elle s’intéresse à la représentation de la personnalité et de la spiritualité de ses modèles ; elle se distingue par le choix d’un grand format. Son œuvre, qui s’inscrit dans le courant réaliste de la Biedermier, garde le goût des romantiques pour l’expression des sentiments et des émotions. Bardua vit de ses commandes et ses toiles sont exposées dans tous les musées allemands.


Madonne avec l’Enfant et saint Jean, sans date (photo Artnet)


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