Le 14 janvier

Beatrice Cenci, 1857 (photo Art gallery NSW)

« La force physique qu’elle a acquise dans son enfance lui permettrait par la suite de soulever un maillet de quatre livres durant huit ou dix heures par jour, ce qui est nécessaire à tout sculpteur. »
Patricia Chadwick, 2002

Harriet Hosmer (1830-1908)

Harriet est jeune quand sa mère et sa sœur meurent de la tuberculose ; son père, médecin dans le Massachusetts, l’oblige à mener une vie saine et sportive en plein air. Elle étudie dans plusieurs écoles d’art, mais il lui semble indispensable de se rendre à Saint-Louis pour décrocher un diplôme d’anatomie. Hosmer part à Rome étudier les grands maîtres et devient progressivement l’une des sculptrices américaines les plus douées. Elle se spécialise dans le travail du marbre, adopte un style néo-classique pour sculpter les femmes de la mythologie et de l’histoire antique. Le choix de ces personnages est révélateur, mais le plus intéressant c’est que ces femmes, représentées à un moment crucial de leur destin, gardent leur sang-froid et affichent une vraie sérénité. Elle exécute également des bustes de ses contemporains ou des commandes plus importantes, parfois en bronze. En femme indépendante, Hosmer fréquente les cercles littéraires et artistiques, et sert parfois de modèle.
Les États-Unis viennent de lui rendre hommage par une exposition organisée à Washington, riche en œuvres et en documents.


Daphné, 1854 (photo Metropolitan Museum of Art)


Conception et rédaction Josée Rodrigo | Réalisation technique Scup avec Spip | Plan | Espace privé | Editeur | Nous écrire
.