Le 2 août

Toilette de la mariée, 1937 (photo Sikh-heritage)

« Je commençais à être obsédée par l’envie intense de retourner en Inde, éprouvant d’une façon étrangement inexplicable la sensation que là-bas reposait ma destinée de peintre. »
Amrita Sher-Gil

Amrita Sher-Gil (1913-1941)

Amrita naît à Budapest ; son père appartient à la noblesse sikhe et sa mère est une chanteuse d’opéra hongroise ; en 1921, la famille part en Inde. A 16 ans, elle entre à l’école nationale des Beaux-arts à Paris. Cinq années d’études et d’expériences pendant lesquelles elle cherche son identité, partagée entre les cultures européenne et indienne. En Inde, elle peint et voyage pour explorer son pays et connaître les différentes cultures. Le collectionneur Karl Khandavala l’initie à l’art indien. En 1938, elle se marie avec son cousin, Victor Egan, en Hongrie, mais l’imminence de la guerre les incite à rentrer en Inde. Sher-Gil décède brusquement d’une maladie grave à 28 ans.
Son œuvre pictural s’émancipe progressivement de la formation académique et européenne pour adopter un style de plus en plus moderne, simple, sobre et plus grave. Elle représente des scènes de la vie en Inde et brosse des portraits : le sort des femmes enfermées et exclues lui inspire des toiles très expressives et émouvantes. Sa meilleure connaissance de l’art indien influence son style qui devient alors plus naïf et coloré, la taille des toiles se réduit.
L’Inde, qui la considère comme l’un des peintres les plus importants, expose ses œuvres à la National Gallery of Modern Art de New Delhi.


Autoportrait, sans date (photo Aourbind)


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