Le 3 août

Femme verte, sans date (photo Galleries M. Sternberg)

« Rij-Rousseau a probablement exposé à la Section d’or ses essais de « vibrisme ». […] L’artiste a des préoccupations quasi musicales, relativement proches des recherches sur les rythmes colorés menées par Valensi ou Survage. »
Cécile Dubray, Françoise Lucbert. « La Section d’or », éd. Cercle d’art, 2000

Jeanne Rij-Rousseau (1870-1956)

Née Jeanne Caffier dans le Maine et Loire, Jeanne gagne Paris pour étudier avec les peintres Denis et Sérusier, et fréquente les Nabis à Montmartre. En 1906, le peintre Juan Gris devient son compagnon. Rij - Rousseau voyage en Europe et séjourne fréquemment à Céret, dans les Pyrénées orientales. En 1925, elle fonde l’Association des Femmes peintres françaises.
Celle qu’Apollinaire surnomme « la chercheuse » accomplit un cheminement expérimental depuis sa formation, avec les Nabis, vers le cubisme dont elle devient l’un des principaux représentants en France ; en outre, elle s’efforce d’appliquer sa théorie du vibrisme en conciliant le cubisme synthétique et le rayonnisme russe à la Gontcharova : elle fait vibrer les couleurs vives de ses toiles par un système de hachures qui s’intègrent parfaitement à la composition et aux formes géométriques, propres au cubisme.
Rij - Rousseau présente ses œuvres aux divers Salons qui se tiennent à Paris, elle expose et vend également à New York, Chicago et Londres. Néanmoins elle tombe dans l’oubli et meurt dans la solitude.


Jeu d’échecs, 1917 (photo Academic.ru)


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