Le 6 août

La Madone de l’Eire, sans date (photo Artvalue.com)

« Bien que les images de Jellett aient été souvent attaquées avec critique, elle s’est révélée éloquente dans la défense de ses idées. Sa détermination pourrait être due à la fermeté de ses croyances chrétiennes. En tout cas, certaines œuvres, quoique quasi abstraites, ont un titre religieux et ressemblent à des icônes par le ton et le goût. »
Encyclopedia of Irish and World Art

Mainie Jellett (1897-1944)

Mary Harriet Jellett, née à Dublin, s’intéresse très jeune à la peinture. Elle apprend le dessin et les beaux-arts au National College of Art, puis avec Sickert à Londres. Elle rencontre alors la peintre et verrière Evie Hone : leur vie et leur carrière seront liées jusqu’à sa mort prématurée.
Jellett occupe une place au premier plan de l’histoire de l’art irlandais : c’est elle qui introduit et impose l’art abstrait malgré la virulence des critiques. Elle compte parmi les fondateurs de la Irish Exhibition of Living Art en 1943. Son œuvre est abondant et reflète son désir profond d’explorer tous les possibles de l’art moderne : compositions géométriques aux couleurs vives qui articulent et font vibrer le tableau ; juxtaposition d’éléments plus figuratifs agencés grâce à un jeu des perspectives, puis grands aplats de couleurs rutilantes ou claires, dont les formes courbes adoucissent la vision, qui traitent des thèmes traditionnels –sujets religieux, animaliers-.
Aux critiques criant au scandale succèdent les éloges ; l’artiste expose sans cesse en Irlande et en Angleterre ainsi qu’à Paris, Amsterdam ou Bruxelles.


Femme nue assise, sans date (photo BBC Your Paintings)


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