Le 8 septembre

Femme assise dans un fauteuil Dagobert, sans date (photo Bert Christensen Gallery)

A propos du tableau « Â Le Char des fées  »Â :
« Â Peintes dans les tons brillants dont Madeleine Lemaire dispose avec un rare mélange de vigueur et de grâce, elles sont la joie de l’œil, àla fois tableau et panneau décoratif.  »
Charles Iriarte. Le Figaro, 1892

Madeleine Jeanne Lemaire (1845-1928)

Née àFréjus, Madeleine vient àParis pour étudier la peinture avec sa tante, puis avec Charles Chaplin ; elle se marie en 1865. Sa tante lui ayant communiqué le goà»t de tenir un salon mondain et également le savoir-faire, Lemaire accueille le Tout-Paris dans ses appartementsde la rue Monceau : nobles, écrivains, artistes et hommes politiques se réunissent dans son salon –Proust, Dumas, qui sera son amant-, de Montesquiou, Sarah Bernhardt, Poincaré, Deschanel et bien d’autres.
Son Å“uvre pictural, dont il émane une sorte de sérénité, est composé de portraits, de scènes de genre et de compositions florales, d’abord àl’huile puis àl’aquarelle (elle compte parmi les fondateurs de la Société des aquarellistes). Sur la fin de sa carrière, lorsque sa célébrité décline, elle se tourne vers les paysages. Lemaire privilégie les couleurs lumineuses et brillantes –mais ses dernières toiles s’assombrissent-, elle adopte un style « Â rococo  ». En 1896, Proust lui confie l’illustration de "Les Plaisirs et les jours".
Les expositions se succèdent : aux États-Unis, avec la World’s Columbian Exposition de Chicago en 1893 et le Women’s Art Club de New York en 1894. L’Exposition universelle de Paris lui remet la médaille d’argent en 1900.


Le Char des fées, 1892 (photo The Athenaeum.org)


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