Le 17 septembre
Centre Heydar Aliyvev à Bakou, Azerbaïdjan (photo arcspace.com)
« […] comment libérer le plan architectural différemment de ce qui avait été fait par le passé, comment le libérer afin de permettre à certains éléments de fonctionner indépendamment, pour qu’ils puissent s’imposer avec plus de force par rapport à la condition urbaine. Ce qui pourrait sembler n’être qu’une composition graphique frivole possède une logique spécifique qui lui est propre. Elle n’est peut-être pas rationnelle au sens européen du terme, mais logique dans la façon où elle touche les gens, dans la façon dont le bâtiment est utilisé. Cette logique est également en rapport avec le relâchement et la compression entre les différentes zones du plan. » Zaha Hadid,
Concours international d’architecture pour la Philharmonie de Paris, 2007
Zaha Hadid (1950 - 2016)
Née à Bagdad, Hadid effectue ses études à l’Université américaine de Beyrouth, puis à l’Association d’Architecture de Londres. Après avoir travaillé avec Rem Koolhaas au bureau de l’Architecture métropolitaine, elle ouvre son agence pour imposer sa conception déconstructiviste de l’architecture.
Hadid crée des formes novatrices où se croisent lignes tendues et courbes ; son style aérien se fond dans l’environnement urbain. Son talent et son audace la propulsent rapidement sur la scène internationale : elle est fréquemment sollicitée pour des édifices culturels (musée Guggenheim de Taiwan, opéra de Cardiff, musée d’art contemporain de Rome…), des ponts, des gares et des buildings. Théoricienne réputée, Hadid dispense des cours dans les universités de Londres, Harvard, Chicago et Vienne.
Elle gagne de nombreux concours internationaux, reçoit maintes récompenses dont deux fort prestigieuses : le prix de l’Union européenne pour l’architecture contemporaine en 2003 et le prix Pritzker 2004 (le Nobel de l’architecture).
Bibliothèque et centre d’études universitaires à Vienne (photo arcspace.com)