Le 27 septembre

Ma tante, ma petite amie et moi, sans date (photo artexpertswebsite)

« Comme membre de la Ligue des écrivains et artistes révolutionnaires, elle se consacra à l’avancement des femmes et des artistes femmes. Elle connaissait les luttes des femmes de première main qui rencontrent sans cesse des obstacles pour progresser en tant qu’artiste dans un milieu dominé par les hommes. »
Carol Damran, « Dictionary of Women Artists”, éd. Delia Gaze, 1997

Maria Izquierdo (1902 ?-1955)

Maria naît à San Juan de los Lagos, au Mexique ; elle n’étudie qu’une seule année à l’École nationale des beaux-arts de Mexico, déçue par le conservatisme de l’enseignement. Izquierdo se marie à deux reprises et a trois enfants ; en outre, elle vit quatre ans avec l’artiste Rufino Tamayo et leur étroite collaboration artistique est importante pour elle.
La jeune peintre devient vite célèbre : en 1930, elle est la première Mexicaine à participer simultanément à une exposition personnelle et une autre collective, à New York de surcroît. Active au sein du courant révolutionnaire, elle contribue largement à la reconnaissance de la culture indigène qu’elle explore avec un regard personnel. Ses tableaux vibrent de couleurs variées et éclatantes qui s’inscrivent dans une composition mûrement réfléchie ; dans ses portraits, scènes de genre, paysages ruraux et urbains, elle parvient à marier thèmes traditionnels et style novateur : son œuvre se situe à l’avant-garde de la peinture mexicaine du XXe siècle.


Offrandes, sans date (photo museografo.com)


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