Le 2 octobre

L’Écosse pour toujours, 1881 (photo Omolimages.co)

“Écrivant dans le Daily Telegraph, le critique G. Sala décrivait l’agitation causée par le tableau d’Élisabeth Thompson, « L’Appel après un combat, Crimée », à l’exposition de la Royal Academy : « pour l’ensemble du public, miss Thompson est aussi novatrice que le mémorial Albert à Kensington ; et c’est pour cette raison que nous saluons son arrivée avec ce tableau sincère et viril de la Crimée, plein de génie comme de zèle. »
in le journal « Daily Telegraph », mai 1874

Elisabeth Southerden Thompson, Lady Butler (1846-1933)

Encouragée par une famille cultivée et aisée, Elisabeth surmonte les obstacles d’une époque sexiste en étudiant dans une école d’art privée.
“Lady Butler a fait pour le soldat en peinture ce que Kipling a fait pour lui en littérature », cette appréciation du critique d’art, W. Meynell, place Lady Butler parmi les plus illustres peintres de batailles même si elle témoigne aussi bien des victoires que des défaites militaires, évoquant également les souffrances qu’elles génèrent.
Cette Anglaise conquiert un large public, y compris la reine Victoria, par la justesse de l’atmosphère des champs de bataille, soldats à l’assaut ou soldats vaincus, et par son talent exceptionnel pour rendre la lumière du ciel sur d’immenses toiles, à la manière d’un Turner.
La Royal Academy lui fait un triomphe lorsqu’elle expose « L’Enrôlement » en 1874.


Les Survivants d’une armée, 1879 -détail (photo Wikipedia)


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