Le 29 octobre

Comtesse de Selve, 1787 (photo Gogmsite)

« En 1795, le rétablissement des Académies grâce à la création de l’Institut de France lui permet de reprendre ses activités. Elle expose à nouveau au Salon, reçoit une pension et un logement de fonction. Ayant pu divorcer de son premier mari en 1793, elle se remarie avec François-André Vincent en 1800. Chacun bénéficie d’un appartement et d’un atelier dans le palais des Quatre-Nations. »
Catherine Cardinal

Adélaïde Labille-Guiard (1749-1803)

Fille de commerçants, rien ne prédispose Adélaïde à la peinture. Elle fait son apprentissage dans trois ateliers successifs : ceux de François-Elie Vincent, de Quentin de La Tour, qui la garde cinq ans, puis du fils de son premier maître. La jeune femme se marie à deux reprises. Elle participe aux débuts de la Révolution (tableaux, dons), mais choisit de partir lorsque les événements se radicalisent. Lorsqu’elle revient, on lui accorde le logement au Louvre dont elle rêvait.
Labille-Guiard devient une portraitiste brillante : elle donne vie à des personnages dont les visages, fort expressifs, rivalisent d’intelligence et d’élégance. Elle sait parfaitement créer la douceur et le mouvement des étoffes, rendre les dentelles aériennes et transparentes. Son talent lui vaut de nombreux admirateurs qui commandent leur portrait –elle brosse ceux des tantes du roi-. En 1783, Labille-Guiard pénètre dans le temple masculin de l’art : l’Académie royale de peinture et de sculpture.


Portrait de Joachim Lebreton, 1795 (photo Wikimedia commons)


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