Le 31 janvier

Bernard Wolf avec double veste, 1823 (photo Morningdress Guide)

« Â A partir du tableau représentant « Â La duchesse de Bourgogne arrêtée àla porte de Bruges  », Sophie, influencée par Delacroix, révèle sa personnalité romantique : fidèle àl’histoire des ducs, la peintre raconte comment la duchesse Isabelle du Portugal, femme de Philippe le Bon, quitte la ville de Bruges avec son fils Charles, le futur Téméraire, tandis que leur carrosse venait d’être arrêté par des rebelles hostiles.  »
in « Â L’Arte delle donne  », nov.2007

Sophie Fremier Rude (1797-1867)

Sophie naît dans une famille cultivée de Dijon ; son premier maître, François Devosges, est un ami de son père. La chute de Napoléon contraint la famille àl’exil. Installée àBruxelles, Rude suit les cours d’un autre exilé, le peintre David. En 1821, elle épouse le célèbre sculpteur, François Rude. La famille retrouve Paris en 1827.
Dans un premier temps, Rude adopte le style néo-classique, fortement influencée par ses années d’apprentissage, puis peu àpeu laisse s’exprimer son goà»t pour le romantisme. Célèbre portraitiste, elle traite également des sujets historiques que lui inspire l’histoire de France et d’Angleterre.
Rude expose régulièrement aux Salons, àBruxelles puis àParis et acquiert une renommée certaine, en dépit de l’ombre que lui fait son époux.


Portrait de jeune fille, 1849 (photo Femmespeintres.net)


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