Le 27 novembre

Saint Joseph et l’Enfant, v. 1670 (photo Allart.biz)

« Ce n’est que récemment que des détails biographiques ont été clarifiés, un corpus de peintures identifiées et son œuvre évalué. […] Des descriptions solennelles, plus tard littéraires de Ayala comme une femme pieuse, solitaire et mystique sont contredites par des documents contemporains officiels qui montrent une propriétaire active qui surnomme affectueusement trois de ses vaches : Élégante, Cerise et Beauté. »
Xanthe Brooke. « Dictionary of Women Artists », éd. Delia Gaze, 1997

Josefa de Obidos (1630-1684)

Pseudonyme de Josefa Ayala, fille d’un célèbre peintre portugais, également collectionneur de tableaux, et filleule de Francisco de Herrera l’Ancien ; Josefa passe son enfance entourée de peintres. Elle prend le voile pendant quelques années.
Plus tard, elle s’installe dans le manoir familial pour se consacrer à la peinture tout en administrant le domaine. Fervente croyante et autodidacte ( elle a appris en copiant les tableaux de la famille, les toiles de l’Espagnol Zurbaran et celles de peintres flamands), Josefa Ayala de Obidos peint essentiellement des sujets religieux et des natures mortes, compositions florales très décoratives. Il émane, de ses toiles, une grande douceur, une sorte d’innocence voire de naïveté ; son style soigné frappe par sa délicatesse.


Nature morte, v. 1679 (photo Wikipedia)


Conception et rédaction Josée Rodrigo | Réalisation technique Scup avec Spip | Plan | Espace privé | Editeur | Nous écrire
.