Le 8 février

Judith et Holopherne, sans date (photo Wikipedia)

« Â Le faisceau de lumière quasi aveuglant sort de l’ombre autant le nu en diagonal de Holopherne […] que le buste de l’héroïne, qui a les bras tendus vers l’avant dans un geste de prière, et la tête tournée en un raccourci très efficace. La lumière effleure aussi la tête de la servante tapie au pied d’Holopherne.  »
Au sujet du tableau « Â Judith et Holopherne  », Palluchini

Giulia Lama (1681-1747)

Fille d’un peintre vénitien, Giulia devient l’élève puis l’amie de G. B. Piazzetta. Elle éprouve également une passion pour les mathématiques et consacre du temps àla poésie. Lama exécute des retables et des tableaux, souvent de grande taille, qui traitent principalement les sujets de la vie biblique. Elle les met en scène de façon très personnelle, privilégiant l’aspect dramatique et usant du clair-obscur pour accentuer les détails anatomiques, y compris ceux des hommes. Elle réalise son autoportrait sans aucune complaisance, ne cachant pas son manque de beauté.
Même si Lama ne semble pas avoir connu une grande notoriété, ses tableaux ornent deux églises vénitiennes et sont exposés dans les musées de Venise et de Florence.


Autoportrait, 1725 (photo The Florentine)


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