Le 12 février

Fernando, Ischia, 1936 (photo Artnet)

« Â En Allemagne, dans les années 20, Charlotte Berend-Corinth devint célèbre pour son Å“uvre lié àla Sécession de Berlin. A partir de 1915, elle devint membre du conseil et du jury de la Sécession, rejoignant Käthe Kollwitz, signe de la participation croissante des femmes dans l’institution artistique.  »
Marina Sassenberg. « Dictionary of Women Artists  », éd. Delia Gaze, 1997

Charlotte Berend-Corinth (1880-1967)

Charlotte a la chance d’étudier les beaux-arts avec Schäfer et Manzel, àBerlin ; puis elle devient la première élève de Lovis Corinth qui ouvre une école d’art. L’élève pose pour le maître, puis l’épouse en 1903 ; ils ont deux enfants. La jeune femme rejoint la Sécession berlinoise en 1906. Proche du milieu théâtral, elle soutient les jeunes artistes en 1920. Après le décès de son mari, elle voyage beaucoup (Italie, Égypte, Turquie…), puis s’installe àNew York avec ses enfants.
Son œuvre comprend des dessins pour le théâtre, des portraits d’acteurs, de chanteurs et danseurs (hommes et femmes), mais aussi de célébrités comme Einstein. Berend -Corinth illustre également les œuvres d’écrivains comme Maupassant et Andersen. Ses dernières peintures, àl’aquarelle surtout, représentent davantage des paysages et des natures mortes. Berend-Corinth laisse des écrits autobiographiques, plutôt destinés àhonorer l’œuvre de son époux.


La Mère et l’enfant, 1936 (photo Starrylink.it)


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