Le 9 mars

Les Anges musiciens, sans date (photo Equilibriarte.net)

« L’abondante production artistique de sœur Orsola, dispersée sur maintes petites villes près de Monferrato et sur une extraordinaire étendue encore inconnue, se poursuivit sans beaucoup de changement pendant plus de cinquante ans. Parmi les quelques points sûrs qui peuvent être utilisés pour reconstituer la chronologie, il y a « saint Jean Baptiste » (église de saint Martin et saint Stéphane, à Montemagno), commandé par le prêtre du village et daté de 1644 ; et « le Mariage mystique de la bénie Osanna Andreasi », dans la partie haute de l’église de Carbonarola (Mantoue), qui fut demandé par B. S. Agnelli, issu d’une famille noble de Mantoue, signé et daté de 1648. »
Italian Women Artists from Renaissance to Baroque, 2007

Orsola Maddalena Caccia (1596-1676)

Fille du peintre piémontais, Guglielmo Caccia, Theodora entre dans le couvent, fondé par son propre père, sous le nom de Orsola Maddalena ; toutes ses sœurs la rejoignent. Caccia, qui a appris la peinture dans l’atelier paternel, continue à se consacrer à sa passion et ses tableaux, fort appréciés dans la région, rapportent des revenus conséquents au couvent. Orsola deviendra abbesse.
Cette peintre est l’une des premières à réaliser des natures mortes, principalement des compositions florales. Elle traite également des sujets religieux et avec beaucoup de douceur. La beauté de ses compositions florales, à l’ordonnance symétrique, trouve sa place dans le couvent, lieu de silence, d’ordre et de prières. Caccia pâtit de sa collaboration avec son père, mais plusieurs œuvres lui sont attribuées avec certitude et sont exposées à Moncalvo.


Portrait, sans date (photo Musée de Casale Monferrato)


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