Le 12 mars

Apollinaire et ses amis, 1909 (photo Euroclès.com)

« M. Yoshiva, mécène japonais, est désormais le directeur du musée Marie Laurencin, à Tateshina, au nord de Tokyo. Ouvert en 1983 avec 40 œuvres achetées par son père, le musée en expose aujourd’hui plus de 600 ! Ce musée, unique au monde, situé dans un cadre splendide avec un immense parc orné de statues dans les montagnes japonaises, rend hommage à l’immense artiste que fut Marie Laurencin, amoureuse des poètes et toujours de Guillaume Apollinaire. »
Résumé de l’interview de M. Yoshiva

Marie Laurencin (1885-1956)

Fille unique, Marie étudie dessin et peinture à l’académie Humbert où elle rencontre Braque ; puis intégrée au cercle des cubistes, elle fréquente Picasso et les Delaunay. Pendant quelques années, Laurencin et Apollinaire vivent une passion amoureuse fort tourmentée ; elle se marie ensuite avec un peintre allemand et part en Espagne. Divorcée, elle revient sur la scène parisienne dans les années 20 et c’est la gloire. Laurencin réalise des portraits, des autoportraits, des scènes de groupe ; illustre de nombreuses œuvres littéraires de L. Carroll, M. Jacob, Saint John Perse … Elle acquiert également une grande notoriété dans la création de costumes de ballets et de théâtre ainsi que dans la scénographie (les ballets de Diaghilev sont ovationnés).
Le style de Laurencin est très personnel, reconnaissable à la douceur et la fluidité des tons presque pastel, avec une dominante de blancs et de roses ; elle privilégie les figures féminines qu’elle représente gracieuses, d’un trait synthétique, sur de larges à-plats colorés et avec une volonté de simplification.


Jeune fille à la guitare, sans date (photo Arpoma.com)


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