Le 15 mars

Portrait composition, 1930-35 (photo La petite mélancolie.com)

« Bien sûr, je ne suis pas indifférente à la plasticité de mes modèles, mais ce qui m’intéresse par dessus tout est ce que je peux extraire de l’effet total. Sans aucun doute, vous verrez très souvent le mot « composition » revenir sur mes lèvres, c’est parce que cette idée c’est tout pour moi. »
Florence Henri in « Les grands photographes", Florence Henri, 1983

Florence Henri (1863-1982)

Florence est la fille d’une Allemande et d’un Français émigrés à New York ; elle est en partie élevée en Silésie après la mort précoce de sa mère. Jeune fille, elle voyage beaucoup : Rome, Londres, et Berlin où elle étudie la musique ; Paris où elle prend des cours de peinture dans deux académies, dont celle de F. Léger. La rencontre avec le photographe Moholy-Nagy déclenche une passion pour la photographie.
Henri accomplit un parcours très personnel d’expérimentation. Véritable pionnière, elle joue avec les miroirs et les prismes, ose des angles de vue peu traditionnels. Autrice d’une multitude de portraits, d’autoportraits et de compositions, elle expose fréquemment dans les capitales européennes et à New York. Comme peintre, Henri débute avec des peintures abstraites exposées dès 1926 ; en 1927, elle adhère au Bahaus, le groupe d’artistes d’avant-garde de Weimar. Après la Seconde Guerre mondiale, elle se consacre entièrement à la peinture.


Composition nature morte, 1929 (photo Sauer-Thompson.com)


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