Le 21 mars

Le casino Hawthorne, v. 1920 (photo Theresa Bernstein newmedialab)

« Bien que les sujets sur les juifs ne soient pas une spécialité de Bernstein, ses œuvres sur ce thème sont parmi les plus profondes et les plus émouvantes. Son tropisme pour la vie de la communauté l’amena à peindre des sujets comme le mariage ou les services de la synagogue. Profondément sioniste, Bernstein assista au premier meeting sioniste aux États-Unis à Madison Square en 1923 qu’elle traduisit dans son tableau « Meeting sioniste, New York ». Complètement intégrée et tout à fait à l’aise dans la culture américaine, Bernstein garda néanmoins des liens étroits avec ses racines juives et se rendit maintes fois en Israël. »
Patricia M. Barnham. “Jewish Women’s Archive”

Theresa Bernstein (1890 ?-2002)

Theresa vient d’une famille bourgeoise, immigrée aux États-Unis. Elle étudie à l’École de dessin pour femmes de Philadelphie où elle obtient son diplôme. Bernstein effectue deux voyages d’études en Europe, en compagnie de sa mère ; elle revient profondément marquée par le travail des peintres Munch, Kandinsky et Marc. Installée à New York, elle épouse l’artiste W. Meyerowitz.
Sa notoriété croît avec une série d’œuvres réalisées entre 1912 et 1919. Bernstein peint des paysages –beaucoup lui sont inspirés par la côte de la Nouvelle - Angleterre-, des scènes de genre, mais surtout des « paysages » citadins –tout ce qui caractérise la ville et ses habitants la passionne, sa puissance la fascine-. Son style s’oriente résolument vers le modernisme et repose beaucoup sur une utilisation virtuose des couleurs. Bernstein adhère à plusieurs groupes et associations d’artistes durant sa longue vie.


Joueurs de basket, 1949 (photo Theresa Bernstein newmedialab)


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