Le 25 mars

Sans titre, 1952 (photo MOMA)

« Â J’aimerais que mon Å“uvre soit reconnu comme partie intégrante de la tradition classique (copte, égyptienne, grecque, chinoise), comme représentation de l’Idéal dans l’esprit. L’art classique ne peut pas être éclectique. Chacun doit voir l’Idéal en son propre esprit. C’est comme un souvenir de la perfection.  »
Agnès Martin, 1992

Agnès Martin (1912-2004)

Fille de presbytériens écossais, immigrés au Canada, Agnès part pour les États-Unis à19 ans. Elle alterne périodes d’études et d’enseignement dans divers États, principalement àNew York et au Nouveau Mexique –c’est làqu’elle résidera les dernières années, seule dans une maison en adobe-.
Martin est une peintre minimaliste qui bénéficiera d’une reconnaissance tardive. Ses premières aquarelles représentent des paysages, puis elle explore le surréalisme avant de choisir l’abstraction : elle réalise des grilles de formes rectangulaire ou carrée dont la palette, fort restreinte au début, s’enrichit des gris, du bleu et de la terra cota. Sa démarche consiste àimpliquer le visiteur en l’obligeant às’approcher de la toile. Ses œuvres, souvent imprégnées de spiritualisme, se distinguent par des irrégularités recherchées, le choix des papiers, le mélange des matériaux –acrylique, gesso, encre indienne et crayon-. Agnès Martin expose fréquemment àNew York.


Tremolo, 1962 (photo Wikiart)


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